14 septembre 2010
Au Québec, et aux états du Maine et du New Hampshire, nous avions l’impression que des jardiniers n’ont pas voulu désherber leurs jardins. Peut-être ils ont pensé : « Si la plante est verte, je la laisse dans mon jardin. » La période de croissance dans cette région est très courte, peut-être ils veulent sauver toutes les plantes vertes, même des mauvaises herbes !
Dans notre cabine, le chauffe-eau avait une contenance de 20 litres. Donc, quand j’ai fait une douche, il faut conserver de l’eau. Sinon, j’ai fait une douche froide !
Le 5 août, nous avons passé sur le Lac Bras d’Or, à l’Île Cap-Breton. C’est un grand, beau lac avec beaucoup de petites îles. Nous avons vu des hérons, un aigle chauve et des cormorans. Le canal de St. Pierre, où nous avons entré dans le lac, a une écluse très étroite – vers un mètre plus large que notre bateau ! Nous n’avons pas touché des côtés de l’écluse. Deux pilotes ont assisté le capitaine.
Ma mère m’a demandé pourquoi quelques églises ont deux flèches et quelques églises n’en ont qu’une. Je ne sais pas la raison.
Le 6 août, au matin, la mer était très houleuse. Le petit-déjeuner était une aventure. Des hommes de l’équipage nous ont aidé à marcher du salon aux escaliers et puis des escaliers à la table. Les serveuses nous ont donné des repas et des boissons. On n’a pas pu voir le bord de la terre parce qu’il y avait un brouillard épais. Deux heures plus tard, nous sommes arrivés à la baie près de Halifax et des ondes ont disparu ! Il était trop difficile de faire des mots-croisés ou de lire un livre ou d’écrire dans mon journal quand la mer était houleuse.
À Halifax, ma mère et moi sommes allées aux jardins publics (en taxi – une colline raide est montée du pont). La conductrice du taxi est venue de la Russie (de la Sibérie). Elle n’a pas voulu raconter son histoire. Dommage.
Le 7 août, à Halifax, je suis allée au marché des fermiers à peu près sept heures du matin, après un beau lever du soleil. J’ai marché sur l’allée au bord du port – un garde chargé de la sécurité du pont m’a dit que le marché était « impossible de manquer. » Mais – comme d’habitude, je me suis égarée. Enfin, je l’ai trouvé. Il était dans un grand bâtiment avec plusieurs étages et pas d’ascenseur. Je n’ai pas voulu monter des escaliers, donc je n’ai regardé que des choses au rez-de-chaussée. Un panneau a dit : « Mangez de l’agneau – 50,000 coyotes ne peuvent pas avoir tort ! »
J’aimais beaucoup Halifax, mais des gens qui y habitent font des actions plus lentement que des gens des Bahamas!